30 nov. 2010

Quand les docs wikileaks sont analysés par "mickeyleak" journaliste d'El watan.

Vous n'êtes pas sans savoir que l'actualité du moment, ce sont forcément ces fameuses révélations faites par Wikileaks, via des câbles  récupérés sous un air de Lady Gaga. 
C'est le coup du siècle!! Toute la diplomatie internationale mise à nu!! Le monde entier est tourné vers les 5  journaux choisis par Julian Assange (un des fondateurs de Wikileaks),  pour faire le tri et publier  les télégrammes portant sur les échanges diplomatiques, tout en restant bien sûr très transparent. 
Bien évidemment , cette transparence a une limite fixée par Julian Assange lui-même et les rédactions des 5 quotidiens sélectionnés :  Le Monde (France) , Guardian (Grande Bretagne),  The New York Times (USA), El Païs (Espagne) et  Spiegel (Allemagne).
A peine les premiers documents mis en ligne, que toute la presse se rue dessus. Tout le monde ne parle plus que de ça!  
Forcément, quand il s'agit de savoir ce que l'un a dit sur l'autre ou pense de l'autre, on est toute ouïe!!
La question la plus récurrente qui revient, n'est nullement  de savoir ce qu'en pensent les personnalités concernées ?  Mais plutôt quelle incidence cela va-t-il avoir sur le monde ? La 3ème Guerre Mondiale va enfin avoir lieu!!! Depuis le temps qu'on l'attend ! Mais bon, il va falloir vous y faire :  fini les petits soldats !! C'est une nouvelle forme de guerre qui a lieu virtuellement ,  via la technologie la plus indispensable aujourd'hui : Le Net !  Euh... c'est bon, on peut rêver quand même ? vous vous imaginez un peu ? Si toutes les guerres devaient avoir lieu virtuellement, on ferait de sacrées économies. Sauf qu'il va falloir reclasser tous ces soldats qui, à part manipuler des armes, ne savent que récurer des toilettes ou éplucher des patates ( only kidding !!!)
    Blague à part, parmi les câbles qui ont retenu le plus d'attention, on notera ceux opposant les pays arabes à l'Iran ou alors ceux faisant des portraits "acides" des leaders mondiaux" ( bien qu'il n'y ait rien de vraiment révélateur là-dedans), ou alors et surtout :  les ordres de Washington aux diplomates américains les encourageant  à "collecter des informations confidentielles et personnelles, y compris sur les amis de Washington" et bien d'autres télégrammes  pouvant ébranler le monde de la diplomatie
 Waouww!!!  Il y a donc de quoi faire pour nos chers journalistes algériens.
Eh bien non, nos chers journalistes ne sont nullement intéressés par toutes ces données parce que convaincus que leurs lecteurs ne s'y intéressent pas eux-mêmes !!  Il semblerait que le lecteur algérien, selon eux, ne soit axé que sur lui-même et sur ce qui l'entoure directement. Les grands décideurs de ce monde, ou les répercussions que ça peut avoir sur lui sont (soit- disant) so far far far away from him!!! ( loin , loin, bien loin de lui ).
Ce que veulent ces journalistes, ce sont les documents concernant l'Algérie. Mais qu'attendent-ils donc pour nous les livrer ? Il parait qu'il y en aurait 1099 mais toujours pas dévoilés. On s'aventure à faire des papiers par-ci par-là dans notre chère presse, tout en  tenant en haleine le lecteur algérien : " Ce n'est rien par rapport à ce qui attend les algériens " (khorotto, va). The SUSPENS  !!  How about Algeria ? Voyons!! C'est le pays le plus regardé!! le plus montré du doigt!! Tout le monde nous jalouse ! Eh oui, en Amérique, on a The United States of America, eh ben , nous on a... The Desunited State of Algeria!! qui dit mieux ? Même quand on se regarde dans une glace, on se bagarre avec ce que le miroir nous renvoie:  Non mais , wech bik?? qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça? En plus ce con, il me ressemble!!! pffffff!


Parmi ces journalistes, figure "Mickey leak" alias Abderahamane Semmar, journaleux d'El Watan.
Ce monsieur (je suis polie) va réécrire l'article du journal "Le Monde". Si wikileaks a pu dévoiler plus de 250000 câbles de la diplomatie américaine,  eh bien Mickeyleak a pu trouver un article où le terme "Algérien" est cité. Mickeyleak a le document du siècle ! 
Sauf que, là où le journal le Monde titre : "Wikileaks: Quand la France négociait avec les Etats-Unis le sort de détenus de Guantanamo",  Mickeyleak d'El Watan titrera : "La France négociait avec les Etats-Unis des "versements financiers" pour accueillir des détenus algériens"


Nous sommes là, face au même article de Nathalie Nougayrède du journal Le Monde, et  en même temps face à celui inintelligemment repris par Abderrahmane Mesmar  du jornane  "El Watan". Le comble est qu'il signe le papier sans jamais dire qu'il est intégralement repris avec quelques reformulations ridicules.


Analysons un peu les choses: 
Dans l'article de Nathalie, il est écrit par exemple : "Une partie des calculs de la France sur la question des détenus [de Guantanamo]est de voir comment ils peuvent aider l'administration Obama, dans l'espoir d'améliorer les relations franco-américaines", écrit un diplomate américain à Paris,en janvier 2009, selon un document obtenu par WikiLeaks et révélé par Le Monde. En mai 2009, la France accueille l'Algérien Lakhmar Boumediene, innocenté par la justice américaine après avoir passé huit années dans le centre de détention sur l'île de Cuba.."  
 Chez Mickeyleak d'Elwatan, cela donne ceci : "Lorsqu'en mai 2009, la France accueille l'Algérien Lakhmar Boumediene, innocenté par la justice américaine après avoir passé huit années dans le centre de détention sur l'île de Cuba, l'Elysée, révèle un un diplomate américain à Paris, en janvier 2009, selon un document Wikileaks révélé lundi soir par lemonde.fr, les américains étaient convaincus que l'amélioration de la relation Franco-américaine pointait à l'horizon après une brève crispation." 
Mon Dieu, ce gars, il détient la Science infuse !!"


Vous l'aurez compris!  Chez El watan , on ne plagie pas, on ne recopie pas, on reformule à notre façon, on vous explique ce qu'on a voulu comprendre et non ce qui a été dit!!  sinon, forcément, ce ne serait pas intéressant. 
Retenez bien ce nom : Abderrahmane Semmar the Mickeyleak, l'homme capable de chercher des poux sur la tête d'un chauve !!
Semmar ne se contente pas de recopier, il va jusqu'à tout nous expliquer par sa touche personnelle  et unique. D'ailleurs son style ne dénote pas du tout, du reste de l'article.
Car là où, par exemple,  le journal Le Monde dira : "Rien n'est moins sûr car en septembre 2010, l'Algérien Nabil Hadjarad, emprisonné à Guantanamo depuis huit ans, "s'est vu opposé un refus des autorités françaises", rappelle lemonde.fr. " 
Semmar écrira : "Ceci prouve ainsi que la France compter bel et bien monnayait auprès des Etats-Unis l'accueil des détenus de Guantanamo notamment les détenus Algériens. Mais les américains ont-ils fini par payer pour se débarrasser de ces prisonniers devenus encombrants ? Rien n'est moins sûr car en septembre 2010, l'Algérien Nabil Hadjarad, emprisonné à Guantanamo depuis huit ans, "s'est vu opposé un refus des autorités françaises", rappelle lemonde.fr. "


Monsieur Abderrahmane Semmar alias Mickeyleak, il aurait été interessant de nous rappeler pourquoi ces détenus algériens n'ont  pas tout simplement été renvoyés dans leur pays d'origine ? 
J'en profite pour faire  une requête auprès de votre rédacteur en chef: " Monsieur le Rédacteur en chef, je pense que votre dernière idée de confier des papiers, du style  "les retards du train d'Elharrach" à M. Semmar, était en fin de compte une  excellente initiative !! 
Cependant, afin de nous éviter de lire d'autres inepties de ce genre, j'aurai quelques idées de sujets à vous suggérer pour qu'il se fasse un peu la main : "Pourquoi les éléves sont-ils tenus de suivre des cours de grammaire et d'orthographe à l'école?"  ou une enquête du style :  Que font les lecteurs de leur journal quand ils lisent un article de Semmar ? 
Est-il possible de lui fournir du papier toilettes à lui aussi, pour s’entraîner à écrire, il semblerait que ça se résorbe plus facilement quand on tire la chasse.







27 nov. 2010

Mohamed Benchicou ou la plume maudite

        Je découvre le site de Mohamed Benchicou, tout juste mis en ligne.
De prime abord, ce site ne paye pas de mine, tout simple et sans aucune fioriture ! Une chose est sûre, chittapresse ne pourrait l'accuser de vouloir en plagier un autre. Il faut dire que je me suis toujours méfiée de ces sites trop bien faits, trop bien clonés. 
Non, rien de tout cela chez Mohamed Benchicou.
On peut surfer sur son site d'une page à une autre et nous délecter de ses écrits à chaque fois qu'on y plonge le nez.
Tout y est ! Presque tout ce qu'on veut savoir de lui!! 
On va de surprise en surprise!! Par exemple, j'ai découvert qu'il avait quasiment grandi dans la maison d'Albert Camus  et que c'est à cet endroit qu'il s'est essayé à l'écriture. 
Tout y est ! cela va de sa biographie, en passant par sa bibliographie  pour arriver aux diverses distinctions obtenues même durant son incarcération.
Une rubrique attire néanmoins mon attention et qu'on ne voit nulle part : "Persécutions". 
Il faut dire qu'il y a de quoi écrire des livres, le concernant. 
Je vous laisse découvrir un des textes qu'on y trouve et  qui renforce mon idée de continuer à traquer les "journaleux".
Un texte qui vous fait comprendre la douleur endurée par toute une famille.
Une famille qui a souffert de l'absence d'un père, dans le silence et la dignité, sans jamais lui faire un quelconque reproche quant à ses écrits. Une souffrance qui n'avait nul besoin d'une plume pour parler. Une douleur qui s'est exprimée au travers les âmes mais aussi par des gestes affectueux, des regards, ...par le respect. Quelle belle leçon que voilà!!
    «  La prison ce n'est rien, s'il n'y avait la séparation », disait Nazim Hikmet, que j'ai beaucoup fréquenté durant mes deux années d'incarcération à travers ses lettres immortelles adressées, durant  douze ans, de la prison de Brousse, à son camarade Kemal Tahir. Si je devais tout oublier, les nuits froides et la douleur traîtresse qui m'attaquait le soir, si je devais tout pardonner, la perfidie de mes geôliers politiques et la lâcheté des juges, si je devais tout considérer, un jour, avec philosophie, je n'oublierai jamais le regard perdu de mon fils, je ne pardonnerai jamais les instants d'amour empêchés avec mes filles, les jours d'intimité confisqués, le trouble qui perlait des yeux de ma femme, cette désunion violente avec mes enfants que des despotes arrogants s'amusaient à châtier pour se venger de la plume de leur père.
Non, je n'arriverai jamais à maquiller la cicatrice d'une chair coupée en deux.
Les miens ont vécu à la fois le calvaire de leur infinie solitude et celui, plus sournois, de l'idée angoissante qu'ils se faisaient de la mienne. Ma séquestration suscitait une espèce d'échange inavoué de représentations dramatisées que chacun se faisait de l'isolement de l'autre. J'égrenais à El-Harrach, avec anxiété et beaucoup de culpabilité, mes craintes de père : que font-ils ? Que mangent-ils ? Rient-ils toujours ? Ont-ils la tête aux études ? Ils redoutaient, de leur côté, avec résignation et impuissance, toutes les conséquences du délaissement : qui va le soigner ? Survivra-t-il à tout ça ?  Nous tentions certes, et sans trop y croire, de nous rassurer mutuellement au moyen de dénégations dérisoires et de sérénités surfaites. Mais nous nous savions habités, au fond de nous-mêmes, par des obsessions sur le malheur de l'autre. C'est ainsi que passèrent, pour nous, les deux années d'emprisonnement : à traquer dans le regard de l'autre cet instant de crédulité qui nous aurait comblé de bonheur.
Il y eut des moments pénibles, d'autres franchement insoutenables. Ce jour de novembre 2004, par exemple, au tribunal, où je revis mes filles pour la première fois depuis six mois, pendant quelques minutes, entre deux portes, entre deux larmes étouffées. Les policiers m'avaient à l'œil, le temps m'était compté, mais je le dépensais à admirer chez mes gamines ce surcroît de beauté qu'elles avaient acquise pendant mon enfermement. L'épreuve leur avait donné un je ne sais quoi de majesté qui gonflait d'orgueil mon cœur meurtri. Je les touchais, elles me caressaient. Elles retenaient leurs sanglots, je bridais mes épanchements et, dans ce tribunal inhumain et impersonnel, venait de souffler la plus belle brise d'amour du monde. Par un accord tacite, nous ne nous sommes plus revus jusqu'à ma sortie de prison. Nous ne voulions, pour rien au monde, renouveler l'émotion oppressante de cette journée. Il ne nous suffira pas d'une vie pour l'oublier.
Un mois plus tard, au même endroit, entre les deux mêmes portes, j'eus une autre rencontre, furtive cette fois, avec mon fils Nazim qui venait d'avoir 12 ans. Il avait grandi. Sans son père. Il venait suivre le procès sur les tortures de T'kout, témoignant d'une telle maturité que la journaliste du Soir d'Algérie lui consacra un élogieux article qu'elle intitula « Le courage de Nazim » et qui, je crois, l'emplit d'aise. Ce jour-là, Nazim me parla énormément et je découvris chez lui une colère insoupçonnable. Peut-être était-ce la première fois que se nouait, entre le fils et le père, à la faveur d'une souffrance partagée, dans ce tribunal ténébreux, une véritable conversation d'adultes. Je revis Nazim plusieurs autres fois au parloir, en compagnie de sa mère. Derrière la vitre sale, j'observais, à chaque visite, l'ardeur admirable qu'il mettait à camoufler son chagrin sous une jovialité forcée. Il me racontait des blagues, souvent salées, dont il était le premier à rire, comme pour nous forcer à une hilarité qu'il savait incongrue dans ces lieux froids mais qu'il suscitait pour terrasser, à sa manière, sa douleur. C'est pendant notre séparation, je crois, que j'ai fait la connaissance de mon fils.
Avec ma femme Fatiha, la séparation connut, du moins en apparence, moins de déchirements. Sans doute parce que, en charge de la famille mais aussi du dispositif de soutien à ma libération, elle n'entendait pas se laisser divertir par l'affliction ni encore moins laisser paraître sa peine au risque de perturber davantage les enfants et démobiliser les amis. Elle était d'un courage rare et lucide. Mon épouse, femme entière et de caractère inébranlable, a de tout temps assumé les situations les plus périlleuses. Mais sous l'armure de la détermination et de l'opiniâtreté, on devinait une femme accablée, inquiète pour un homme seul, craignant le pire de la part des bourreaux dont  elle n'a, contrairement à moi, jamais sous-estimé les aptitudes à la cruauté. On s'échangeait nos craintes par des clins d'œil entendus. Pour le reste, on laissait parler nos cœurs.
J'ai aussi beaucoup vu souffrir ma mère. Elle traînait son corps menu au parloir pour me consoler ou pour maudire mes tourmenteurs, jamais pour pleurer sur notre sort. Cette fierté, je l'ai retrouvée chez tous mes êtres chers. Mes enfants, comme leur mère, n'ont pas une seule fois gémi devant l'injustice. Ils ne souhaitaient pas offrir à mes bourreaux l'occasion de jubiler devant le spectacle de leur forfait. S'ils ont beaucoup enduré à cause de mes choix de journaliste libre, ils n'ont jamais rien regretté. Aucun d'eux, même au plus fort moment de la douleur, ne m'a jamais reproché d'avoir écrit ou pensé contre l'air du temps. C'était, pour chacun d'eux, sa façon bien à lui de me dire, à l'oreille, « je t'aime ! »
Mohamed Benchicou.
Voyez-vous, je préfère de loin des sites sans fioritures et avec des textes aussi beaux et aussi vrais!! que les sites d'infos aux couleurs criardes signant des dépêches AFP ou articles copiés.
Merci Mohamed Benchicou de nous faire partager vos écrits et pensées.
Chittapresse





20 nov. 2010

Les précisions de "Liberté" au sujet de l'article de Ouali dépassent de loin l'article lui-même!!

Voilà une drôle de façon de présenter ses excuses !!! 
Le 18 novembre dernier, le journal "Liberté"  consacrait  la Une de son édition à l'article  de M. Amer Ouali, intitulé "LA RELATION ALGER-PARIS APRÈS LE REMANIEMENT EN FRANCE
L’indésirable Kouchner et “la fille du traître” !
Le titre "L'indésirable Kouchner et la "fille du traître", peut laisser entendre plusieurs cas de figures: Soit  une sorte de connivence entre l'ancien Ministre des Affaires Etrangères et la talentueuse Présidente de la HALDE ; soit que Jeannette Bougrab serait à l'origine de l'éviction de M. Kouchner du nouveau gouvernement Fillon;  Ou alors, que les deux auraient peut être une liaison? pauvre Mme Ockrent!! Mais bon, si tel était le cas, les journaux à scandale en France, ne l'auraient pas ratée!!Après tout,  il y a de quoi succomber au charme et à la classe de Mme Bougrab!!
Bref, allons jeter un oeil sur ce fameux article de la page 3 de cette même édition et  qui semble de prime abord, annoncer tant de rebondissements dans ce nouveau gouvernement avant même d'avoir commencé à travailler!!
Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, il se trouve que le journal "Liberté" ait décidé de le retirer de leur site en ligne. Pas d'inquiétude! "Chittapresse" a pu en retrouver les traces pour que vous puissiez apprécier mais surtout essayer de comprendre le lien existant entre le titre choisi et l'article en question : L'indésirable Kouchner et la fille du traître, Liberté, 18-11-2010
On remarquera sur l'édition papier (image ci-contre), que le journal y accorde toute une page!!  Ce qui indique l'importance qu'il souhaite donner à ce papier!! Toute une page que l'auteur de cet article, M. Amer Ouali utilise pour débiter ses inepties aussi grandioses qu'ils semblent à la hauteur de sa plume!
Analysons cet article :

A en croire ce journaliste, si Kouchner s’est fait virer, c’est tout simplement dû :
1 - Au fait qu’il n’ait pas, je le cite,  " réussi à se faire inviter à Alger". Kouchner aurait tout tenté pour se faire inviter, histoire de sauver sa peau mais Alger n’y voulait rien entendre.
2 – Kouchner n’a rien fait pour sauver la peau du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni : «  Il a fait peu cas du sort de Mohamed-Ziane Hasseni, le diplomate injustement pris dans les filets de la justice avant qu'il ne soit blanchi après deux ans de procédure dans le meurtre d'Ali Mécili. »
3 – Il n’a pas hésité par contre à aider la Rwandaise Rose Kabuyé, directrice de protocole de son ami Paul Kagamé. Et d’ajouter : « Il est avéré aujourd'hui que l'arrestation en France de Mme Kabuyé, mise en cause dans le génocide de 1992, est le résultat d'un scénario écrit par Kouchner qui n'a jamais exprimé la moindre attention à l'égard de M. Hasseni. Cela sans compter son passé de pourfendeur de l'Algérie dans les années 1990. » Euh…. Je trouve bien amère cette analyse de "Amer". 
4 – Si Michèle Alliot-Marie est nommée à sa place, ce n’est pas vraiment pour ses qualités professionnelles que l’auteur lui reconnaît à demi mot mais plus parce qu’elle n’a pas « de contentieux avec l’Algérie »…L’auteur de cet article ne dira pas qu’elle a du mérite et qu’elle l’a prouvé tout au long des différents postes occupés dans les gouvernements Chirac & Sarkozy, mais plutôt pour ses diverses visites en Algérie : « Dans chacun de ses postes, elle a effectué des visites en Algérie et y a tenu à chaque fois des propos apaisants. Désormais à la tête de la diplomatie, il y a lieu de penser que cette ligne sera maintenue. »
Pauvre Algérie !!!!  Avoir des journalistes qui lui font croire qu’ils sont le centre du monde !!
M. Amer nous laisse comprendre (ce n’était pas son intention, peut être), que tout ce remaniement est fait pour faire la cour à Alger !!
Donc, comme vous pouvez le constater par vous-mêmes, les ¾ de l’article sont consacrés à la diplomatie Française et  à ses difficultés à se faire comprendre par Alger.
Le nom de Jeannette Bougrab n’est évoqué qu’en …fin d’article !! Tout compte fait, aucun rapport avec le sujet en question, ni avec le titre. Mais bon, à croire que chez « Liberté », les insultes sont de mise !!
L’auteur rappelle que la pauvre Fadéla Amara « Fille d’ouvrier » a été évincée tout comme Rama Yade et Rachida Dati (lors du dernier remaniement) pour laisser place à des femmes qui ne se réclament pas de la diversité comme Nora Berra, et d’une Jeannette Bougrab, fille de Harki. 
En gros le seul passage consacré à Mme Bougrab c’est une partie du 11ème paragraphe sur 11 : « Le remaniement a aussi permis au président Sarkozy de promouvoir Jeannette Bougrab, fille de harki, au rang de secrétaire d'État. Juppéiste, Mme Bougrab présidait depuis peu la haute autorité de lutte contre les discriminations. En 2007, elle a essayé de se frotter au suffrage populaire lors des élections législatives. Elle en garde un souvenir amer. Dans sa circonscription de Barbès, on appelait à ne pas voter pour la “fille d'un traître”... ».
Ce monsieur  Ouali et ses compères du journal « Liberté » ont toujours du mal à digérer cette guerre d’Algérie »!!! que de rancœurs!!! Faut-il leur rappeler que Jeannette Bougrab est née  le 26 août 1973 à Déols (Indre). Qu'elle n'est nullement responsable du choix de ses parents, lorsqu'ils ont choisi d'être Français !
Que contrairement à M. Ouali, elle est née "française", elle!! et qu'elle n'a pas obtenu sa nationalité six mois après son arrivée en France (d'ailleurs, certains se demandent comment il aurait pu faire). Et qu'après tout, traître ou pas traître, à ma connaissance, elle n'est pas nommée dans le gouvernement Algérien pour s'en offusquer!!!
M. Amer Ouali, votre article est tout simplement un torchon, tout simplement une insulte envers vos lecteurs, en leur faisant croire que le monde entier les courtisait et que l'Algérie était un des objectifs de ce remaniement!!  J'ignore où vous allez chercher vos sources mais une chose est sûre, vos articles sont plus dignes d'un "Viva l'Algérie" que d'un quotidien national comme "Liberté".
Quant aux excuses de "Liberté", je les trouve encore plus insultantes que l'article en lui même!! Car autant, ils ont accordé leur "Une" à ce torchon et toute une page, autant ils se sont contentés de consacrer un tout petit encart d'une de leurs pages pour y présenter des excuses complètement déguisées!!
Bien évidemment, pour ceux qui n'ont que la version en ligne du journal, ces excuses y sont introuvables, mais voilà ce qui y est dit : "PRÉCISIONS DE LA REDACTION
●● Le titre de notre article de jeudi sur le remaniement du gouvernement français semble avoir suscité un malaise auprès de nombreux lecteurs qui n'ont pas manqué de nous le faire savoir par courriel. L'expression “fille de traître” qui a choqué a été utilisée par Jeannette Bougrab elle-même. Par son emploi, elle voulait rendre compte de la
violence de sa campagne électorale pour les législatives de 2007 dans le quartier de Barbès. C'est ce contexte que Liberté a voulu restituer. On n'a jamais suggéré que la secrétaire d'État française était comptable des choix et des engagements de son géniteur. Ces choix ne sont pas transmissibles par filiation. Dont acte."
Je ne sais pas pour vous, mais moi je n'y vois aucune excuse de la part de ce journal!!
Non seulement, comme le titre bien la rédaction de ce journal, il n'est pas question d'excuses mais plutôt de précisions!! La rédaction s'enfonce en nous rappelant que c'est Jeannette , elle même, qui l'aurait dit. Donc pour reconstituer le contexte des élections 2007, "Liberté" a cru bon qu'en disant juste "Dans sa circonscription de Barbès, on appelait à ne pas voter pour la “fille d'un traître”..." , le lecteur allait comprendre que ça ne venait pas de l'auteur lui-même mais plutôt de la situation de l'époque. Tout comme il était nécessaire d'insister sur "Fille de Harki"!! histoire de dire au lecteur, "Ne t'emballe pas, elle n'est pas vraiment de chez nous, c'est une fille de harki, de Collabo!!! 
M. le rédacteur en chef, il aurait été bon aussi de rappeler le parcours exemplaire de cette "Fille de traître" comme vous dites !!  qu'il y a mieux que des femmes issues de l'Association "Ni putes , ni soumises" , qu'il y a mieux que ces femmes au langage cru !!

15 nov. 2010

Dis, grande soeur ...


-         Dis, grande soeur, tu fais quoi là ?
-         Rien,
-         Si... Tu fais comme maman, quand elle était là. Tu te tiens la tête comme elle...
-         Ah bon, eh ben euh… je réfléchis petit frère.
-         C’est quoi réfléchir ?
-         J’sais pas, j’découvre. Je crois que quelqu’un me parle dans ma tête ?
-         C’est qui ?
-         Une voix d’adulte, on dirait moi, mais je crois que c’est maman mais c’est moi.
-         Elle te dit quoi, cette voix d’adulte ?
-         Elle me dit quoi faire pour trouver quoi manger et aussi pour trouver un endroit où dormir.
-         Et alors, elle t’a répondu cette voix ?
-         Non elle ne sait pas quoi faire, mais ne t’inquiète pas p’tit frère, ça viendra….
-         Tu fais comme maman, quand elle était là…
-         Elle faisait quoi, maman ? quand elle était là ?
-         Elle nous tenait contre elle, chacun d’un côté et posait une main sur notre tête. On était protégés.
-         Oui, c’est vrai, c’était très agréable, je ne réfléchissais pas à ce moment là
-         Tu sais,  grande sœur, je ressens la même chose avec ta main…
-         … ?
-         Dis grande sœur, et toi ?
-         Quoi moi ?
-         Qui va te prendre dans ses bras pour te rassurer et te protéger…
-         Je crois que c’est Dieu qui va le faire…
-         C’est qui Dieu ?
-         Je l’ignore, j’attends
-         Ah bon ? il va venir ?
-         Oui, la dame qui vient de passer me l’a dit…
-         Et elle a dit quoi ?
-         Allah i3awnek « Dieu vous aidera »…
-         Dis, grande sœur, tu fais tout comme maman maintenant.
-         C’est normal, tu es trop petit et tu as besoin d’une maman.
-         Dis grande sœur… tu veux bien être ma maman… ?

13 nov. 2010

Après « Sauvons willy », « Sauvons la Presse »!!


« Comment ose-t-elle parler ainsi de la presse algérienne ?
Comment ose-t-elle nous critiquer ?
Mais pour qui se prend-elle, à venir nous donner des leçons ? À montrer du doigt nos grosses lacunes ? »
Eh oui !! Voilà quelques réactions (très rares, il faut le dire) de quelques « journalistes » prêts à colporter n’importe quoi, mais qui refusent de tenir compte des attentes de leur lectorat !! Refusant toute critique à leur égard! Aussi constructive soit-elle !! Un concept qu’ils semblent ignorer !
Bienvenue dans le pays des Bisounours !


En Algérie, la « liberté de la presse » ou même « liberté d’expression » ont bon dos. Tout se fait et se dit au nom de ces libertés, mais rien n’est véritablement dit !
C’est un peu comme les écoles privées. Il y a quelques années, nous avions vu pousser ici et là, comme des champignons, des écoles.
Tout enseignant ayant deux sous de côté et 5 ans d’expérience, rêvait à ce moment là de créer sa propre école. Tous partant d’un bon sentiment : « Sauvons l’école algérienne » !
Sauf qu’au bout d’un moment, on est passé d’un « Sauvons l’école » à un «Spolions les parents d’élèves ». Se désunissant des autres enseignants, pensant que l’individualisme l’emporterait pour enfin atterrir dans le business. (Heureusement, il y en a quelques unes qui arrivent à « sauver » les meubles !)
Le fait d’être « Un bon enseignant » fait-il de moi forcément un bon « gestionnaire d’école » ou un bon «Chef d’établissement » ? Je ne crois pas !!
Eh bien sachez qu’il en est de même pour la presse algérienne. Dès qu’un journaliste arrive à se faire un nom, il se lance dans la création d’un journal, sauf qu’il en faut beaucoup plus qu’une plume sans encre…
Il arrive que certains journalistes m’interpellent pour me dire que je ne sais pas de quoi je parle. Que je dois sûrement ignorer la réalité des choses en Algérie. Que c’est la situation du pays qui fait qu’on en soit là aujourd’hui.
A ceux-là j’ai envie de répondre : je n’ignore rien de ce qu’a vécu le journaliste algérien dans les années 90. Mais je sais qu’aujourd’hui, en 2010, on est loin du temps où il n’était pas bon être intellectuel, enseignant et surtout journaliste.
On est loin du temps où, des années durant, les journalistes algériens vivaient dans la peur de voir leur tour arriver ; peur de devoir se taire à jamais, comme bon nombre de leurs collègues assassinés de façon lâche !
On est loin du temps où le journaliste devait vivre caché et se terrer loin de tous et même des siens avant la fin de journée.
Rappelons que pas moins de 97 journalistes et gens de la presse ont été assassinés entre 1993 et 1997.
A cette époque-là, il n’était nullement question de liberté d’expression, juste un besoin de survie aussi bien pour soi-même que pour cette profession.
A partir de 1999, La presse algérienne se voit confrontée à un autre phénomène : Après la pression exercée durant presque une décennie par la gente meurtrière, voilà que la profession se retrouve traquée par le pouvoir en place : des peines d’emprisonnement sont prononcées envers ceux qui refusent d’entrer dans les rangs : « Pressions politiques, harcèlements policiers et judiciaires » se mettent à pleuvoir.
Presque deux décennies durant lesquelles, le journaliste algérien est passé de « Je vais te faire taire » à « tu vas apprendre à te taire » !
En 2006, l’opinion salue le geste du Président de la République, M. Bouteflika, qui décide de lever les peines de quelques 200 journalistes.
Bref, aujourd’hui les choses ne sont toujours pas évidentes pour les gens de cette profession.
Car comme dirait l’autre : « jamais deux sans trois » : après le terrorisme, après le pouvoir en place. C’est au tour des patrons de presse d’entrer en lice.
Les journaux vivent pour la plupart d’entre eux, de publicités. L’espace pub est intégré dans le paysage médiatique aussi bien dans la presse écrite que dans les médias audio et télévisuels.
L’argent vient renflouer les caisses de ces journaux, mais ce n’est pas pour autant qu’ils en profitent pour mieux payer leurs journalistes.
Comment voulez-vous qu’un journaliste puisse produire un bon papier lorsqu’il est sous-payé ?
La plupart des vrais journalistes algériens ont déserté la profession, ou du moins juste la presse algérienne.
Ce qui explique à mon sens toutes les inepties que l’on peut trouver dans la presse venant de personnes se faisant passer pour des journalistes et acceptant des salaires aussi bas.
Ce sont ces gens-là que je vise !!
Depuis quelques temps, le lecteur algérien a vu émerger plus de 80 quotidiens (langues arabe et française), tous en version « papier » et tout récemment , il a pu découvrir la « web press ».
La quasi-totalité de ces journaux compte sur les miettes jetées par l’ANEP pour survivre, à l’exception peut  être  de 3 ou 4 d’entre eux qui ont fait leurs preuves depuis longtemps. D’ailleurs, mise à part la notoriété acquise au fil du temps, on ne peut pas dire aujourd’hui, que ces derniers se démarquent vraiment des autres …
Pour que les choses soient équitables, on devrait obliger le lecteur à acheter tout ce qui se lit !! Certains le font, non pas parce qu’ils les trouvent aussi intéressants les uns que les autres mais plutôt pour avoir la chance d’y dénicher des choses inédites, des « édito » dignes de ce nom, des enquêtes, des révélations !
D’ailleurs, je pense que l’Algérie est le seul pays où l’on voit un lecteur sortir de chez le marchand de journaux avec son pack de quotidiens sous le bras. Ainsi, il a peut-être la chance de tomber sur un article digne de ce nom. Une sorte de loterie ! Sauf que lorsque vous feuilletez ces journaux, vous y trouvez quasiment la même information partout. On ne se contente plus que de traiter les dépêches « AFP » et parfois même en les signant.
Que chacun se démarque et creuse pour trouver son style ! Certains l’ont trouvé jadis et se sont positionnés dès la création de leur journal. Mais s’y tiennent-ils toujours ? Je ne crois pas ! Ouvrez n’importe quel quotidien, et vous verrez que les ¾ de leur contenu est à jeter et n’intéresse point le lecteur. Oui, on est de moins en moins à l’écoute de son lectorat.
C’est pire, on n’y pense même pas !! « Tiens, j’ai une page à remplir, tu peux me faire un papier sur la panne qui a paralysé le trafic ferroviaire 2 heures durant? ». Non mais, de vous à moi : a-t-on besoin de consacrer un papier dans la version web d'un grand journal national dont je tairai le nom, pour 2 heures de panne à la gare d’El Harrach ?? Une simple information qui se transforme en article d’investigation.
Ce qui devait être de l’investigation est devenu ce qu’on appelle communément en algérien, le « tqar3idj » ! 

Oups !! je suis méchante, un peu trop dure, je sais, sinon je ne serais pas là !
Aujourd’hui, à cette presse papier, est venue se greffer (et c’est une très bonne chose) la web presse qui, elle, ne peut compter sur l’ANEP pour se nourrir ni sur ses lecteurs qui existent et qui n’affluent pas pour s’abonner à cette presse. Néanmoins, ils semblent l'apprécier! Non par son contenu mais plutôt par le fait qu’elle soit disponible d’un simple clic.
Le Net nous permet de surfer d’un site à un autre, sans avoir à être un as de la natation. Et c’est pour ça que je revendique cette « e-presse ». Sauf que je la veux propre et nette sans langue de bois. Je la revendique honnête, investigatrice !!
J’aimerai pouvoir mettre dans mes « favoris », un ou deux quotidiens que je trouve intéressants. Walou !! J’ai juste « Algérie Infos » qui me permet de cliquer au hasard sur un journal pour le parcourir d’un rapide coup d’œil.
Les deux types de presse aussi bien « Presse papier » que « Presse web » ont un point en commun, qui est d’inciter leurs journalistes à travailler leurs sujets dits d’investigation sans avoir à détacher les yeux de leur écran ni leur arrière-train de la chaise !
Finies les enquêtes !! L’important c’est d’écrire et de remplir les pages !! Le contenu, on s’en moque.
Aujourd’hui, tous se targuent de ne pas plagier mais d’être plagiés. On voit des communiqués presse annonçant que telle info a été dévoilée par eux et non par un autre.
On lira par exemple sur un site qui vient tout juste d’éclore qu’un autre webzine aurait publié une info parue d’abord chez eux , ( une info qu’ils ont eux-mêmes trouvée ailleurs). En voilà un autre qui se targue d’avoir un patron qui se trouve être l’as du top des « titres ». Oui… c’est aussi le point fort des magazines poubelles en France, du style « Ici Paris », ou « Ici dimanche ». Tout est dans le titre !! C’est ce qui s’appelle du marketing et non du journalisme !!
La plupart se vantent également de n’avoir jamais omis de citer les sources des articles importés…euh… Oui, sauf que moi j’aimerai y trouver leurs propres articles.
Quand on se vante d’être un journal d’investigation, on ne fait pas que dans la dépêche AFP. On enquête !! On propose à ses lecteurs des sujets intéressants, inédits !
Le journalisme d’investigation exige du temps et des recherches approfondies.
Le journalisme d’investigation, nécessite une indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques ou autres.
Le journalisme d’investigation se moque de l’audimat ou de l’exclusivité !!
J’en suis à me demander si il existait une loi, en Algérie sur « la liberté de la presse », une loi qui cadrerait toute publication et qui interdirait le « colportage ».
La liberté de la presse implique une liberté d’opinion. On ne peut parler de « liberté d’expression » si il n’existe pas de « liberté de la Presse ».
Qui dit « liberté d’expression », dit liberté d’exprimer ses « propres » opinions de façon libre sans en être inquiété par autrui, de dire ou taire ce que bon nous semble, sous réserve de pouvoir en répondre devant les tribunaux en cas de diffamation ou calomnie.
Qui dit « Liberté d’expression » et « liberté de presse » dit : ne jamais s’allier avec un quelconque politique; dit rester objectif, sans parti pris, sauf si on se dit Presse de Gauche, de Droite ou de Centre.
J’ai toujours un doute concernant les communiqués de presse de certains, qui nous disent savoir des choses de « sources proches », Euh…. Proches à quel point ?
Car voyez-vous, qu’on le veuille ou non, « la liberté d’expression », « la diffamation » et « La calomnie » semblent étroitement liées.

Si on veut que le vrai journalisme retrouve sa place en Algérie, il faudrait commencer par faire dégager ce journalisme de pacotilles.
Que les patrons de presse investissent dans des formations, des cours de français pour ceux qui s’expriment dans cette langue! (étant donné qu’ils embauchent n’importe qui !)
Lorsque je prends un journal national et que je lis « «Les forces de la répression ont saccagé le campement de «l’indépendance», brûlé des dizaines de « tantes » (…). ». Euh je me pose des questions : Mais c’est des sauvages, pourquoi ils brûlent les tantes ? « Et les oncles ? », on en a fait quoi ? Un journaliste qui ne fait pas de différence entre 
«tente» et «tante»!
A tous ces journalistes, j'ai envie de dire: « Pensez-vous que  ceux qui ont jadis péri pour cette presse puissent apprécier ce qu'elle  est devenue aujourd'hui ?».
Je pense que vous passez plus de temps dans vos rédactions, à essayer de trouver les meilleurs emplacements pour telle ou telle autre annonce publicitaires que vous en oubliez l’essentiel : Votre lecteur !! Sans qui vous n’existeriez point!

11 nov. 2010

L'Expression-dz fête les dix ans de la critique haram!!!


Un joyeux anniversaire au journal «L’EXPRESSION» pour ses dix années d’existence !
Comme vous le remarquez, chittapresse n'a pu laisser passer une telle occasion sans présenter ses meilleurs vœux à  S.A alias  « AMIRA SOLTANE » : Merci pour tous les fou rires que j’ai pu piquer en vous  lisant ! Pour info,  Amira Soltane est un (e) chroniqueur(se) qui  squatte la rubrique « Ecran libre ».
Brahim Takheroubt, directeur adjoint de la rédaction aurait déclaré dans son éditorial du 11 Novembre : « L’Expression n’a pas fait dans le «copier-coller». Un style incisif et tranchant. Des titres forts, informatifs et incitatifs, sont les caractéristiques qui forgent l’identité de ce journal qui est le plus jeune parmi le peloton des cinq premiers quotidiens francophones en Algérie. »   (…) «Car le journal a toujours fait sienne la citation: «Vous lirez dans L’Expression ce que vous ne lirez nulle part ailleurs.»
 J’ai envie de lui répondre que je suis prête à le confirmer !  Chez  L’Expression, point de plagiat ni de copié/collé. Ça c’est sûr !!!  Quand on lit les inepties de Amira soltane, votre chroniqueur de la rubrique « Ecran libre »,  on est quasiment sûrs que son style est unique.  Ses tournures de phrase très personnalisées.  La langue française a été inventée pour elle !

M. Takheroubt,  quand vous dites : « Pour marquer son identité il faut noter que L’Expression est l’un des rares sinon le seul quotidien à réserver encore pour son lectorat, au minimum une page de culture au moment où cette rubrique a disparu depuis longtemps des autres quotidiens. »,  j’aurai tant aimé vous croire ! Car voyez-vous, je doute fort que la culture soit votre priorité et encore moins le monde du cinéma lorsque vous publiez des articles dans la rubrique « Ecran libre » et toujours sous la plume cassée de notre star du « tqar3idj » , j’ai nommé Amira Soltane , qui avec tous les moyens dont vous disposez,  ose faire une critique d’un film en visionnant un « dvd pirate » comme il dit dans son article du 07/11/2010. 
Dites-moi,  vous n’avez même pas les moyens de vous offrir un correspondant en France  ou ailleurs ?  Un correspondant qui pourrait, comme le font la plupart des journalistes spécialisés dans le cinéma, aller voir le film et vous dire ce qu’il en pense,  ça ne doit pas coûter si cher quand même ?
Vous osez parler de culture alors que dans ces mêmes colonnes, votre trublion de S.A  ose se plaindre du fait que  Canal Plus ait mis tout en œuvre pour mettre hors circuit la carte pirate de la chaîne   et  rassure ses lecteurs en faisant passer le message suivant  « Mais, selon certains spécialistes, c’est juste une question de temps. La carte pirate qui donne accès aux programmes de Canal+ est cédée à 8500 DA et la carte est rechargeable après les attaques des ingénieurs de Canal+ pour 1000 DA. Cette carte n’est accessible que sur le satellite Astra ou Badr, alors que Canal+ Maghreb est disponible sur Arab Sat. » . En effet, il y a vraiment de quoi être fier pour un journal national qui se positionne comme un des meilleurs !!!!

Toujours dans ce même éditorial,  consacré aux dix années de votre journal, vous osez nous dire avec un tel aplomb : « Juste pour l’assaisonnement, rappelons alors quelques-uns: «Taisez-vous général!», «Retirez vos gendarmes, Monsieur le Président», «C’est ça donc l’Amérique?» et tant d’autres titres insufflés par son directeur de publication, Ahmed Fattani, adepte du «journalisme d’assaut».  Waouww !!
Euh, si vous permettez, j’en profite pour vous demander si les titres donnés aux inepties de Salim, euh pardon chuuut !!!  de Amira Soltane, sont de votre directeur ? Car là, je dois dire qu’il a fait fort, même très fort !!  Surtout celui du 07 novembre 10 : « Succès en Algérie du cinéma français Halal »  Bravo !!!!  D’une déception !!  Voyez-vous, c’est le genre de titres qu’on pourrait trouver  dans une presse pro FN plutôt, mais pas chez nous !! »
A un moment où l’on accuse une star française de proférer des propos racistes parce qu’elle a employé le mot « rebeu » qui reste un terme très péjoratif » ,  vous de votre côté , vous osez parler de cinéma « Halal », une façon pour moi de vous moquer de ceux qui ne mangent que « halal »
Je n’en dirais pas plus, car pour chacun de vos articles , il faudrait une analyse de 10 pages.
Encore une fois « joyeux anniversaire », je vous souhaite de trouver des journalistes dignes de ce nom (le pays en regorge) à défaut de laisser un frustré de la profession (Cinéma) cracher son venin à la face du monde…
Mes cher(e) ami(e)s, pour fêter les dix ans de « L’Expression » ,je vous propose de relire quelques articles consacrés à notre chère Amira, en cliquant sur un des titres ci-dessous :

10 nov. 2010

One, Two, Three, VIVA L'ALGÉRIE élu meilleur webzine de l'info boule de cristal

Voici un journal en ligne qui a le mérite d'être cité dans chittapresse.
Selon nticweb.com,  VIVA L'ALGÉRIE est un nouveau site d'informations créé  depuis peu par un groupe de journalistes et de cadres vivant en France. (C'est du sérieux!) comme si les autres étaient créés à Tataouine les bains.
 Le titre pourrait laisser penser que c'est plutôt l'oeuvre d'un groupe de supporters algériens nostalgiques de l'époque Madjer & Beloumi. Un titre super accrocheur. 
A ce propos, je suis prête à parier qu'à  chaque fois qu'un internaute clique sur VIVA l'Algérie, il pense tout de suite "ONE, TWO, THREE"!! On se met tout de suite dans l'ambiance. Yallah !!!  Allons voir ce qui se passe au bled !
Oups !! Pardon !!  Un peu de sérieux. 
Je découvre l'existence de ce site vraiment par hasard (grâce à Mustapha Benfodhil, dans son article "La presse électronique à la conquête du marché virtuel",  paru dans El Watan le  31 octobre dernier  ). J'avoue, je ne connaissais pas du tout. J'y vais donc par curiosité. 
De vous à moi,  je pensais atterrir sur un site plein d'humour un peu "cholé cholé", étant donné le titre. 
A première vue , ce n'est nullement le cas. c'est de l'information sérieuse. Même très sérieuse!! Les autres n'ont qu'à bien se tenir !!
Si les autres sites d'informations se targuent de nous dire qu'ils fournissaient l'info en temps réel, eh bien sachez mes chers amis que VLA fait mieux : Sur un même article, ils sont capables de nous dire tout ce qui va arriver avant même que cela ne se produise sauf qu'on ne le lira que le jour suivant l'action, comme on le voit sur les images ci-dessous.
Je m'explique : Je suis sur le site de VLA lorsque je lis une info  de très haute importance , le malaise de M. DJOUDI, Ministre des finances. Vous allez me dire, et alors, tous ont relayé l'info. Eh bien non, VLA a enquêté et découvert que contrairement à ce que les autres racontaient, M. Djoudi n'a nullement été victime d'un malaise cardiaque mais plutôt d'un trouble digestif
Donc Mercredi 3 Novembre, VLA nous explique qu'il n'y a rien de grave, que c'est juste un "souci digestif et que le Ministre retrouvera dans la foulée ses bureaux." En gros,  je vous explique : il est rentré lundi , il ressort Jeudi en jogging, tennis jusqu'au bureau à petites foulées! (Apparemment, on lui reprocherait de ne pas faire beaucoup de sport). 

                                       
Vendredi 5 Novembre:  aucune info concernant la sortie d'hôpital de M. Djoudi. Personne n'en parle.euh.... que dis-je ? Personne sauf ... One, two, three ! ... Je retourne voir ce qu'ils ont dit et si erratum il y a.
SURPRISE !!! L'info est là, la photo toujours là, Le titre "Karim Djoudi quitte demain l'hôpital" est remplacé par "Karim Djoudi quitte dimanche l'hôpital", sauf que.... la date n'a pas changé!! Celui qui n'a pas lu l'info mercredi, se dit tout de suite :Ils sont très forts!!! ils l'avaient "prédit"!
Petit changement dans le texte : "Karim Djoudi doit finalement attendre jusqu'à dimanche pour quitter l'hôpital."
et autre info très importante, ce n'est plus un "souci" mais "un trouble digestif"... Trop forts ces journalistes!!!
Je suis curieuse de découvrir la suite des évènements.

Dimanche 6 Novembre, aucune nouvelle, aucun changement.
Lundi 7 Novembre, aucune nouvelle, aucun changement
Mardi 8 Novembre, aucune nouvelle.....Ah Si!!! du nouveau dans l'article du 3 Novembre : "Karim Djoudi a quitté l'hôpital" ( J'en suis sincèrement heureuse, voyez-vous, j'étais morte d'inquiétude, Vous vous rendez compte!! ). Voici le nouveau texte toujours daté du 3 Novembre dernier mais du 8 Novembre: "Le ministre des Finances Karim Djoudi a quitté hier l'hôpital militaire de Ain Nââdja où il a séjourné pendant une semaine à la suite d'un trouble digestif. Admis en urgence à la suite de ce trouble visiblement engendré par le stress, le ministre s'est vite rétabl et a souhaité retrouver ses bureaux pour plancher sur la loi de finances 2011. Ses médecins ont cependant préféré le garder sous observation. Il ne s'est résigné à rester à l'hôpital que sur insistance de ses proches et de la présidence."
C'est quand même dingue!!! On l'oblige à "séjourner à l'hôpital Ain Nââdja pour un trouble digestif, dû au stress (quelle précision!!)  Quand je pense que les femmes, à peine elles accouchent, on les fout dehors par manque de place. Lui , on va le garder (avec insistance de la Présidence) pour euh.... apparemment ...un pet qui ne passait pas!!  Et puis quoi encore ??

Tout cela pour vous dire que de deux choses l'une : Soit ils ont une fée journaliste, soit ils ont découvert une nouvelle technique journalistique très peu répandue dans le milieu de la Presse et impossible à utiliser pour la presse papier, c'est la technique de la GOMME. On écrit un article, l'info ne se confirme pas, eh bien on efface puis on réécrit dessus. Encore une nouvelle règle d'éthique journalistique!!!
L'info que je relate a été modifiée au moins deux fois. au lieu de refaire un communiqué  (ce qui pouvait discréditer VLA) , on a préféré effacer et là ni vu ni connu.
Maintenant, vous vous demandez comment j'ai pu découvrir celà . C'est simple, vous prenez le second article, vous remarquez d'abord qu'il antidaté (3 novembre) et qu'on y donne une info nouvelle  ""doit finalement attendre dimanche".  Et là vous faites un copié collé d'une partie du titre dans google qui vous affiche le bon article ainsi que l'ancien dans "le cache".
Bref, nos amis de One, two, three, doivent ignorer que tout reste enregistré dans la mémoire cache du moteur de recherche de mon ami "GOOGLE" (comme indiqué sur l'image ci dessous) Google, nous fournit un   instantané de la page telle qu'elle était affichée à tel moment.


BON A  SAVOIR : "Lorsque Google explore le Web, il crée une copie de chaque page examinée et la stocke dans une mémoire cache, ce qui permet de consulter cette copie à tout moment, et en particulier dans le cas où la page originale (ou Internet) serait inaccessible. Lorsque vous cliquez sur le lien « Copie cachée » d'une page Web, Google affiche celle-ci dans l'état où elle se trouvait lors de son indexation la plus récente. Par ailleurs, le contenu caché est celui sur lequel se base Google pour déterminer si une page est pertinente pour vos requêtes.
Lorsqu'une page cachée est affichée, elle est précédée d'un en-tête encadré qui rappelle qu'il s'agit de la copie cachée de la page et non de la page originale, et qui cite les termes de la requête ayant entraîné son inclusion dans les résultats de recherche. Pour faciliter l'exploitation de cette page, les différentes occurrences des termes de recherche sont également surlignées dans des couleurs différentes." dixit google.
Allez, sur ce , One two, three viva l'Algérie, pour le reste va falloir repasser....